Flamaë [Étalon - Domestique]

Nom du Personnage : Flamaë

Sexe : Étalon

Caractère : Hum. Je vais être franc, d'accord ? Je suis froid. Très distant. Ne vous attendez pas à ce que je vous salue si je vous croise. Je parle très peu, préférant le silence. Silencieux et discret, jamais un sourire ne fleurira sur mon visage. Je peux me montrer violent par moment, voire cruel. Sournois et vicieux, je cherche cependant plus l'isolement que la bagarre. Je déteste tout contact ! Dès qu'on me frôle, c'est pour moi comme une décharge électrique : je fais un bond à l'opposé. C'est douloureux pour moi. A chaque jument, noire ou pas, je la vois elle. A chaque océan, je vois ce terrible lieu. Des visions me rendent parfois un peu fou. Je suis quelqu'un de mystérieux, et je m'en veux beaucoup. Comme me le répète cette voix, je suis persuadé que c'est de ma faute, même involontairement. Rencontrez-moi si vous le souhaitez vraiment, mais je ne promet rien. Vraiment rien. Pourtant, parfois, il m'arrive, aux personnes sachant conquerir mon âme, que je leur ouvre mon coeur...

Histoire :
Je m'en souviens encore comme si ç'avait été hier...

" Allez, Gipsy, vient te baigner ! " crie un petit poulain blanc.
" Non, j'aime pas l'eau Flam' ! " lui répond une petite pouliche noire.
Le poulain revient vers elle, souriant comme toujours. C'était une belle journée aujourd'hui, il faisait beau. Il fallait profiter, c'était peut-être le dernier jour de l'été, qui sait ! Le blanc revient vers la belle noiraude qu'il aime tant. Ceux-là se connaissent depuis qu'ils ont ouverts les yeux la première fois, et s'aiment d'amitié, et d'amour si l'on veut, à cet âge-là. Mais la petit Gipsy semble catégorique : elle ne veut pas aller se baigner dans la mer. Quelle têtue celle-là !
" Allez, pour moi ! " la supplie l'étalon blanc. Sans un mot, mais avec un soupir de résignation, la pouliche accepte finalement. Le blanc la remercie en se frottant à elle avec son grand sourire. Tout deux se dirigent vers l'océan paisible comme un lac. Ils entrent tout deux dans l'eau.
" On pourra pas rester longtemps, 'faut qu'on rentre avant la nuit. "
" Oui Gipsy, on sera rentré avant la nuit, je te le promet. "
Promesse douloureuse. Pourquoi ? Parce qu'elle n'a jamais été tenue. Ni elle ni lui n'est jamais plus rentré...
Ils jouaient depuis un moment déjà. Ils s'éclaboussaient, la pouliche jouait sans se soucier de sa peur de l'eau. Soudain, les vagues se lèvent, et leurs éclats de rire se répercutent sur la houle en mouvement. Flamaë rigole comme un fou, et boit la tasse. Il toussote. Soudain, une immense vague les immerge. Le poulain perd de vue son amie. " Tu ne me feras pas ce coup-là Gipsy ! " crie-t-il avant de se mettre à la chercher. Mais les vagues sont de plus en plus fortes. Les nuages couvrent le ciel bleu quelques heures auparavant. La pluie se mit à tomber. Le Ciel pleure-t-il ? Le poulain la cherche, incapable de nager correctement. " Gipsy !! " Il la voit, un peu plus loin, inerte, malmenée par les vagues. Mais elle ne l'entend pas. Il n'arrive pas à la rejoindre. La houle l'écarte d'elle de plus en plus. Le poulain blanc boit la tasse. Une fois. Deux fois. Trois fois. Il ne compte plus. Il ne voit plus. Il ne respire plus. Autour de lui, tout s'assombri, la lumière s'estompe au fur et à mesure qu'il coule. Les remous le secouent. Il a déjà cessé de lutter. Ses poumons se remplissent d'eau salée. Ses yeux grands ouverts sont irrités. Il voit les bulles tournoyer, il voit la lumière de la surface s'éloigner. Il se meurt. Il voit, au loin, la petite tache sombre de son amie. Il veut l'appeler, mais l'océan noie ses paroles muettes. L'écume disparaît. Il n'y a plus de lumière. Il ne voit plus rien. Il n'entend plus rien non plus, sauf ses propres battements de coeur, qui ralentissent de plus en plus. Chaque battement semble répéter la même chose : Gipsy, gipsy, gipsy... Inlassablement. "Ce n'est pas ma faute !" crie-t-il en lui-même. Mais pourtant, une voix grave résonne dans sa tête : "Si, c'est ta faute Flamaë. C'est toi qui l'a forcé, toi et personne d'autre, souviens-toi, elle ne voulait pas y aller... C'est toi le coupable Flamaë. Gipsy s'est noyée par ta faute. Tu as tué ta propre amie ... !" Et il sombre...

Pour la suite, c'est un peu flou. Seul le passage ci-dessus a été inscrit dans ma mémoire avec précision - malheureusement. Je me souviens m'être réveillé par l'irritation du sable qui frottait sur ma peau. Je flottais sur la rive, tilloné par les vagues et le sable en même temps. Je resta un long moment seul sur cette plage pour me remettre. Puis alors, je m'enfuis. Loin. Pourquoi ? Pourrais-je encore vivre à cet endroit ? Pourrais-je cotoyer ceux qui étaient les amis et parents de Gipsy ? Non. Je partis donc loin. Et j'atteris ici, après de nombreuses années d'errance...

Je découvris, un peu plus tard, vers mes 3 mois, avoir un frére. C'était le seul être que j'aimais. Puis nous créons notre troupeau. Sauvage. Un jour, l'Homme arriva, blessa mon frére et me capturant. J'eus bien essayer, des fois entiére, a me carapater, mais ma plus longue expedition fut de 17heures. Je rettouvais mon troupeau, ma famille. Mais, je me suis attaché aux Hommes, qui signifient, pour moi, avoine et recompense. Ils sont si legers que je ne me soucie de leur vouloir de me monter.

Une dispute eclata avec mon frére.... Et alors, plus jamais je ne le revit. Je vis bien, maintenant, mais quelque chose en moi me manque, et la Guerre entre le Clan Sauvage et le Clan Domestique ne fait que s'aggraver...

Pseudo sur les autres forum : Flam'
Comment nous avez-vous connu ? : C'est moi la Fondatrice =D
Commentaire sur le forum (un positif et un négatif) : Il est suuupeer !! Razz

Autre chose à dire ? Mettez le ici! : J'suis Admin, alors faites Gaffe mdr

lol et comme on est une française et une québécoise, on vous surveillera presque 24h/24 Twisted Evil

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